Syndicat FO des Instituteurs et Professeurs des Écoles du Rhône
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Le ministre a présenté au comité social d’administration (CSA) ministériel du 16 mai trois textes d’application de la loi Rilhac, qui marquent une nouvelle évolution significative du rôle des directeurs dans les écoles.
Plus que jamais, le ministre entend les transformer en managers quasi-supérieurs hiérarchiques accablés de nouvelles tâches et chargés de mettre en oeuvre les contre-réformes.
Durant le CSA, la FNEC FP-FO s’est opposée à ces textes qui ont d’ailleurs été rejetés par la majorité des syndicats, en témoignent les votes sur les décrets.
Le ministre a présenté les premiers décrets d’application de la loi Rilhac. Si les directeurs bénéficieraient d’une bonification d’ancienneté, ils seraient en échange accablés de tâches supplémentaires, soumis à une évaluations particulière tous les 5 ans, et placés sur un siège éjectable ! Inacceptable !
La loi Rilhac, dont le SNUDI-FO réclame l’abrogation, impose désormais une formation obligatoire avant l’inscription sur liste d’aptitude. Les collègues sont donc souhaitant devenir directeurs sont donc soumis à des "formation" les mercredis.
Inacceptable pour les organisations syndicales SNUDI-FO, SNUipp-FSU, SGEN-CFDT, SE-UNSA et CGT Educ’action qui se sont adressées à l’inspecteur d’académie pour demander une formation sur temps de classe.
Une « réunion d’échanges » s’est tenue ce mercredi 14 décembre à la DSDEN dont les points à l’ordre du jour étaient :
La campagne de demande de disponibilité
La campagne de demande de temps partiels
La campagne de demande de congés de formation professionnelle
La liste d’aptitude aux fonctions de directeur d’école
Lors de cette réunion, l’IA-DASEN a informé les organisations syndicales des circulaires qui sortiraient le lendemain… sans donc tenir compte d’aucune de leurs remarques !
La plupart des organisations syndicales étaient présentes, le SNE arrivant en retard.
En visite à Marseille le 2 juin, le président Macron, flanqué du nouveau ministre l’Education Ndiaye, a confirmé sa volonté de « généraliser l’expérimentation » de son « école du futur » lancée dans 59 écoles de Marseille.
Pour le président et le ministre, chaque école de Marseille et d’ailleurs devrait donc établir un projet avec les élus, les parents, les associations locales en échange d’éventuels financements ; chaque directeur-manager devrait choisir les enseignants les plus motivés pour mettre en œuvre ledit projet.